Les néobanques existent depuis une dizaine d’années. Ce sont des prestataires financiers qui proposent essentiellement des services mobiles. Les clients ont intérêt à se poser des questions sur la sécurité de leur compte. Voici quelques éléments de réflexion pour élucider les zones d’ombre.
Une néobanque comporte quelques risques opérationnels réels
Affirmer avec certitude que les néobanques sont 100 % fiables serait prétentieux. Le fait est qu’aucune institution financière n’est entièrement sécurisée. La crise de 2008 démontre qu’il suffit d’une conjoncture défavorable pour ébranler tout un système. Pour les banques mobiles, quelques risques spécifiques existent.
La défaillance au niveau des procédures reste possible. Le problème pourrait également venir du personnel. Le facteur humain est à tenir en compte, même si une bonne partie du modèle d’affaires est gérée par des programmes informatiques. En d’autres termes, les éventualités de fraudes ou de détournement demeurent plausibles.
Cela dit, les risques sont à peine plus importants qu’avec des institutions classiques. Ces dernières ont surtout l’avantage de disposer d’agence physique. Ce qui leur vaut davantage de confiance auprès de l’opinion publique. Les études récentes affirment qu’environ 60 % des consommateurs doutent encore des banques dématérialisées.
Les dépôts auprès des néobanques ne sont pas systématiquement garantis
Pour les bancaires classiques, les dépôts sont garantis jusqu’à 100 000 euros. Ce qui donne au titulaire d’un compte l’espoir de retrouver son argent à hauteur de cette limite si la structure financière fait faillite. Auprès des prestataires entièrement numériques et mobiles, les règles du jeu varient énormément.
Si la néobanque jouit du statut d’établissement de crédit, ses clients bénéficient d’une plus grande protection. Leurs fonds pourront être restitués en cas de « bankrupt ». La plupart des opérateurs dans ce secteur échappent à ce cadre légal. Ce sont davantage des entreprises proposant des services en ligne, non des institutions financières.
Pour rassurer leur cible, elles mettent en œuvre divers modes de fonctionnement différents. Le site neobanque.biz en parle un peu plus. Leurs fonds de garantie émanent par exemple de l’étranger. Concrètement, l’abonné doit vérifier la solidité économique de la banque avant d’ouvrir un compte. Il en va de la sécurité de son argent.
La formule connaît un gain d’intérêt galopant
Bien que les néobanques ne semblent pas emballer le public, elles jouissent d’une popularité grandissante. Cela découle de leur pragmatisme. Puis, les clients satisfaits font échos de leurs expériences positives. En d’autres termes, les prestataires financiers du troisième millénaire ont mérité la confiance de leur cible, en l’occurrence les jeunes de 18 à 24 ans.
La génération Z c’est-à-dire les enfants de l’an 2000 adopte ses différentes offres sans difficulté. Puis, les consommateurs ont un large choix d’établissements dématérialisés. Ils développent leur propre modèle d’affaires en veillant sur le pragmatisme et la simplicité. La sécurité leur tient également à cœur.
Il s’agit d’opérateurs français, néerlandais ou bien allemands. Ils jouissent d’une certaine solidité financière, sans pour autant être des filiales des institutions classiques. D’ailleurs, c’est cette rupture avec les traditions qui font l’attrait des néobanques. Il faudra au moins les essayer ces banques mobiles pour en avoir le cœur net.